Non, il n’est pas question d’apprendre ici la patience. Quoique. Prendre sa santé en main et déjouer le fatalisme lié à la maladie concerne tout le monde. Il ne s’agit plus d’être passif face aux médecins, mais de s’imposer comme un « cothérapeute ».
Depuis 2009, l’université des patients s’appuie sur les savoirs et les expériences acquis par les malades pour leur permettre de reprendre ou de poursuivre des études. Elle s’enrichit cette année de deux nouveaux diplômes : un DU (diplôme universitaire) accompagnement du parcours patient en cancérologie et un DU démocratie en santé.
Votre patient a changé ! Implanté dans les services, il travaille sur les traitements, cherche à améliorer la sécurité des soins et intègre des protocoles d’études pour améliorer la connaissance de sa maladie. Portrait.
Grâce aux progrès informatiques, il est possible de générer, stocker et analyser des volumes considérables de données. De quoi permettre à la cancérologie d’entrer dans une nouvelle ère,celle de la « médecine augmentée ».
A l’occasion de la journée européenne des droits des patients, le ministère des solidarités et de la santé a rendu publics le 18 avril les 5 lauréats de l’édition 2019 du concours national « Droits des usagers de la santé »
Comment améliorer la qualité des soins en onco-hématologie ? Une table ronde était organisée à ce sujet lors des Assises Institutionnelles organisées par AbbVie à Lyon.
Il y a dix ans, une petite révolution est né e: forts de leurs expériences et connaissances acquises au cours de leur maladie, quelques patients pionniers ont été les premiers diplômés du fait de leur pathologie. Aujourd’hui, l’Université des patients continue de former des patients experts dont les compétences sont progressivement reconnues par les instances de santé.
La fin de la toute-puissance des « sachants » sur les patients « objets de soins » semble approcher. Jean-Marc Aubert, auteur d’un rapport sur le système de santé*, préconise de tenir compte de leur satisfaction dans les modes de financement des établissements. Comme le résume Marianick Lambert, de France Assos Santé, « on soigne mieux le patient quand on le soigne avec lui.
La faculté de pharmacie a inscrit à son programme une journée de formation avec des patients experts. Ceux-ci sont intervenus le 5 mars sur quatre thèmes, diabète, douleur, infectiologie (VIH, VHC) et oncologie, apportant leur éclairage sur leur traitement, leur parcours de soins et leurs attentes vis-à-vis du pharmacien.
