24h dans la vie d’une patiente experte
L’expérience du cancer transformée en compétence validée par un diplôme, puis en métier ?… C’est ce qui s’est passé pour Sabine, « patiente partenaire » à l’institut du sein de Bordeaux. Rencontre.
L’expérience du cancer transformée en compétence validée par un diplôme, puis en métier ?… C’est ce qui s’est passé pour Sabine, « patiente partenaire » à l’institut du sein de Bordeaux. Rencontre.
Comme chaque année depuis 1964, les Entreprises contre le Cancer ont récompensé des chercheurs à la pointe de l’innovation en cancérologie. 17 équipes françaises se sont ainsi vu attribuer 340.000,00€ de subventions pour soutenir leurs travaux de recherche et contribuer, grâce aux entreprises, aux prochaines avancées décisives dans la lutte contre le cancer.
Pour plaider la cause des patients et prendre part aux décisions de santé , les patients experts interagissent avec des médecins , des chercheurs , les autorités sanitaires , les industriels du médicament et les fabricants de matériel médical . Peuvent-ils être manipulés , récupérés par certains de ces acteurs ?
Longtemps cantonné au rôle d’objet du soin, le patient est, depuis la mise en œuvre des dernières mesures gouvernementales, partie prenante de la gouvernance et de l’organisation des équipes. Une ressource précieuse pour répondre aux attentes du territoire et mieux définir l’offre de soins.
L’Université des patients forme des professionnels de la médecine et des « patients experts » pour mieux soigner les maladies chroniques.
Au sein d’universités des patients dans les facultés de médecine à Paris, Aix-Marseille, Grenoble ou encore Lyon. Ces diplômes universitaires ou Master sur la démocratie en santé, visent à « professionnaliser » les patients sur leur apport au système de santé.
Catherine TouretteTurgis, psychologue clinicienne, a contribué à la création du cursus universitaire impliquant des patients.
L’Université des patients forme des professionnels de la médecine et des« patients experts » pour mieux soigner les maladies chroniques.
Catherine Tourette-Turgis a contribué à la création du cursus universitaire impliquant des patients. L’enjeu : améliorer le dialogue entre médecins et malades, parfois trop peu écoutés.
Non, il n’est pas question d’apprendre ici la patience. Quoique. Prendre sa santé en main et déjouer le fatalisme lié à la maladie concerne tout le monde. Il ne s’agit plus d’être passif face aux médecins, mais de s’imposer comme un « cothérapeute ».