De nouvelles formations universitaires permettent à d’anciens malades d’accompagner des patients dans leur parcours thérapeutique.
Prototypes acquis au cours de sa formation initiale, cas médiatisés ou souvenirs marquants de l’ exercice, il existe différents moyens de prendre conscience des stéréotypes formés inconsciemment qui influencent notre pratique, dans le but de les combattre. Petit tour d’horizon des solutions identifiées…
On l’appelle « l’université des patients ». De quoi s’agit-il ? De permettre à des personnes souffrant d’une maladie chronique de valider leur expertise en « éducation thérapeutique du patient ». Un cursus comme une nouvelle chance. Reportage à la faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI).
Alors que l’Université des patients ouvre deux nouveaux diplômes pour cette rentrée, «20 Minutes» a poussé la porte de cette formation avant-gardiste…
L’enceinte de la Pitié-Salpêtrière, Marie-Hélène Colpaert en connaît sans doute les moindres recoins. Trente ans qu’elle y travaille. Elle y a été embauchée directement après la fin de ses études d’infirmière à l’école de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais.
Pour Olivia Gross, Yannick Ruelle et Rémi Gagnayre, chercheurs et enseignants à la faculté de médecine de Bobigny, les patients ont un rôle à jouer dans la formation des futurs médecins.
De retour au Somail pour se ressourcer auprès de son amie Pierrette, Ana, Brésilienne souffrant de fibromyalgie, essaie par le sport de lutter contre cette maladie invalidante et pas toujours reconnue.
À Paris, Marseille et Grenoble, trois facultés de science ont décidé de former et de diplômer des personnes atteintes d’une maladie chronique
Dans les maladies chroniques si répandues comme le diabète, l’insuffisance cardiaque ou rénale, le cancer, des malades formés et qualifiés d’ »experts » peuvent être un soutien indispensable auprès de ceux pour qui la maladie est un fardeau quotidien.
