Un prix décerné par Ruban Rose pour son projet de création d’un bilan de compétences sensible aux cancers féminins
Parce qu’il est très lourd à vivre, le cancer du sein oblige bien souvent les patientes à s’arrêter de travailler 10 à 12 mois en moyenne. De surcroît, le retour au travail après un cancer du sein peut s’avérer difficile, notamment en raison d’une perte d’estime de soi des patientes, et de jugements négatifs des employeurs ou recruteurs. Près de 44% des patientes soulignent d’ailleurs que la maladie impacte négativement et durablement leur carrière. L’objectif de ce projet est ainsi de concevoir, en collaboration avec des femmes touchées, un outil pour aider les patientes à dresser un bilan de compétences après la maladie. Cet outil correspondra à une liste de recommandations et à un ensemble de fiches pratiques et de scripts d’entretien. Ces différents éléments sont destinés aux équipes soignantes et aux conseillers en bilan de compétence, pour qu’ils accompagnent au mieux les femmes souhaitant retrouver un emploi. La volonté est de faire changer les paradigmes : vivre un cancer devrait être considéré comme épreuve mobilisatrice de compétences humaines inédites.