Tandis que de rares équipes débattent avec les usagers de l’organisation des soins ou optent pour la santé communautaire, des « patients experts » proposent de nouvelles formes de partenariat.
Le président de la République s’est engagé sur une réforme profonde de notre système de santé. Or, face à la croissance du vieillissement de la société et de la chronicisation des maladies, le nouveau modèle de soin, n’a pas fait sa révolution culturelle.
Avec l’ouverture de la Paris Healthcare Week, la santé est ce mois-ci à l’honneur.
Un patient partenaire est un malade ou un ancien malade qui, fort de son expérience, intègre des équipes médicales pour les aider à mieux accompagner d’autres malades.
De plus en plus de malades mettent leur expérience de la pathologie au service des autres et s’impliquent dans le système de santé.
Depuis bientôt 10 ans, une université parisienne diplôme des patients. Le but ? Faire du vécu de la maladie une expertise. Pour mieux écouter le malade et épauler le soignant.
Dans un centre où œuvrent des thérapeutes bénévoles, Nathalie a appris comment lutter efficacement contre la maladie.
Soutien moral, pédagogie, conseils pratiques… Ici et là, des personnes ayant vaincu le cancer secondent l’équipe médicale dans l’accompagnement des malades.
Être confrontée à une maladie peut devenir une force qui nous fait avancer, particulièrement lorsqu’elle nous permet de soutenir des personnes touchées à leur tour.
Dans le parcours post-cancer, où en sommes-nous? Tout d’abord, on sait qu’il ne suffit pas de dire à une personne, le jour de la fin des traitements, qu’elle est en rémission ou «guérie» pour qu’elle se sente rétablie.